Un peu de culture



 J'adore les sacs... Pour toutes les personnes me connaissant, ce n'est pas un vain mot. Je les aime d'amour ;) Plus sérieusement, j'ai une passion pour les sacs surtout en cuir. Les modèles, les marques, les peaux, leurs fonctionnalités, leur couleur : je peux en parler pendant des heures. Je crois que parfois, je saoule mon monde. Je dévore littéralement les numéros "accessoires" des magazines de mode.

Par conséquent, quand j'ai entendu parler du livre "Le sac" du sociologue Jean-Claude Kaufmann, j'ai foncé l'acheter. En effet, la promesse était alléchante : "loin d'être un objet ordinaire ou un simple accessoire de mode, le sac est un univers sacré aux lois mystérieuses. Véritable reflet de soi, le sac est un petit monde d'amour qui recèle des trésors insoupçonnés, témoignant de nos angoisses et de nos désirs".

Le livre se divise en 22 chapitres et analyse le rapport des femmes avec leur(s) sac(s). Mon chapitre préféré est le chapitre 11 intitulé "coups de foudre". Je m'y suis complètement retrouvée. D'abord, se laisser séduire par un regard. La couleur, la forme, les premières impressions. Puis vient le toucher. Caresser le cuir, sentir sa douceur sous mes doigts. Ouvrir le sac, regarder s'il a des poches, sa capacité, ses détails. Et enfin, le porter c'est-à-dire l'essayage devant le miroir. Voir son reflet avec l'objet convoité, voir en quelque sorte si on va bien ensemble :) Cet essayage permet également de tester les différentes façon de le porter (en bandoulière, à l'épaule, à la main ou encore à la saignée du coude). C'est une véritable rencontre.

J'ai beaucoup aimé le chapitre 12 intitulé "un sac à son image". En effet, la thèse selon laquelle le sac doit corresponde à l'image de soi de son propriétaire est particulièrement intéressante. L'auteur définit l'image de soi comme étant "l'idée que nous nous faisons de nous-mêmes et que nous voulons afficher pour que les autres nous reconnaissent tels que nous sommes ou voudrions être". Personnellement, je pense que le sac peut être aussi une sorte de pansement qui permettrait, lorsqu'il est très beau ou très cher, d'améliorer une estime de soi défaillante. Il donnerait alors à son propriétaire un supplément d'assurance. Bon là, je théorise mais je ne suis pas sociologue ;)

Verdict : j'ai dévoré ce livre. Je l'ai trouvé passionnant même si j'ai été un peu déçue parfois que l'auteur n'approfondisse pas plus certains thèmes même si cela s'explique aisément par une volonté de rester abordable pour tous.

A bientôt,

                                                                                                  Magisahel

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